À propos

La musique, la rééducation de l’oreille, la musicothérapie, mais encore la psychologie ou le journalisme… étaient les domaines qui m’attiraient. Je cherchais un métier où l’on est à l’écoute. Après avoir tenté le concours très sélectif d’orthophoniste, j’ai finalement opté pour un cursus universitaire en musicologie, qui m’a amené jusqu’à être diplômée d’une double licence, en musicologie et en ethnomusicologie.

En parallèle, j’ai suivi une psychothérapie individuelle, qui s’est transformée en psychanalyse. Cette expérience personnelle m’a donné goût à la psychologie et m’a permise de développer une excellente capacité d’analyse.

J’ai mis fin à ce travail psychanalytique car je me sentais suffisamment autonome pour continuer seule et à la fois parce que je ne m’en sentais pas pleinement satisfaite. C’était comme si j’avais atteint les limites de cette approche dans mon développement. J’avais appris à identifier ce qu’il fallait changer mais sans réussir… à le changer.

C’est en m’intéressant à la sophrologie que j’ai découvert la sophro-analyse. Cette approche, qui mêle des éléments de psychologie à des techniques corporelles, m’a semblé être l’alliance idéale.

J’ai entamé une sophro-analyse personnelle et, en l’espace de quelques mois seulement, je me suis sentie transformée par cette approche globale, qui prend en compte les dimensions cognitive (pensées, raisonnements), corporelle (sensations, crispation, détente), émotionnelle et même énergétique. Je n’étais plus cantonnée au seul stade de comprendre les choses et à subir mon fonctionnement, j’ai été capable d’agir dessus pour véritablement… changer ! C’était le “déclic” que j’attendais.

Convaincue par l’efficacité de cette approche, j’ai décidé d’en faire bénéficier les autres, en devenant à mon tour sophro-analyste.

Il existe plusieurs écoles de sophro-analyse.

Le Dr Claude Imbert a initié cette méthode en 1999, en s’intéressant aux régressions dans la vie intra-utérine. Elle a ensuite laissé la direction de son institut à une de ses élèves, Gaëlle de Gabriac, qui a enrichi la méthode de nombreux outils issus d’autres approches.

Sophrologie, training autogène, méditation, psychanalyse, analyse transactionnelle, thérapies cognitives et comportementales (TCC), programmation neuro-linguistique (PNL), Gestalt thérapie…

C’est à ce courant de sophro-analyse que j’ai été formée, sous la direction de Gaëlle de Gabriac, à l’Institut européen de sophro-analyse (à Paris), où j’ai obtenu mon diplôme en 2011.

C’est en m’intéressant aux techniques de sevrage tabagique que j’ai découvert la méthode ATN. Cette approche connaît un taux de réussite de 95 %, soit largement supérieur aux autres méthodes connues et pratiquées à ce jour.

Elle a été mise au point par David Vigneron, infirmier diplômé d’État, qui s’est tout d’abord formé à l’hypnose pour atténuer les douleurs de ses malades. Observant les résultats très positifs apportés par l’hypnose sur la douleur, il a élargi son domaine d’intervention en se spécialisant dans la prise en charge du stress et du sevrage tabagique. Au vu des succès de sa méthode pour arrêter le tabac, il en est devenu formateur.

C’est en recevant de nombreuses demandes de parents, pour accompagner leurs enfants ayant des troubles de l’attention et de l’hyperactivité, que je me suis intéressée à ce trouble.

De nombreuses heures à me documenter et à m’entretenir avec des professionnels, pour enrichir mes séances, m’ont amenée à concevoir des outils et aujourd’hui une formation pour sensibiliser les enseignants et/ou les parents sur cette spécificité, parfois mal perçue, qu’est le TDA/H.

Je me suis également intéressée aux autres problématiques que peuvent avoir les enfants. J'ai trouvé que l'hypnose était un outil particulièrement adapté. Aussi, je me suis formée à l'hypnose adaptée aux enfants, pour gérer les difficultés de sommeil (endormissement, cauchemar), énurésie (pipi au lit), douleurs...

J’ai animé des séances collectives de sophrologie, relaxantes et dynamiques, en Haute-Savoie (74).

En parallèle, j’ai travaillé en cabinet, au centre Ling de santé, à Genève (Suisse), en collaboration avec un médecin homéopathe, où je recevais les patients pour des séances individuelles de sophro-analyse.

Mon travail a été supervisé à plusieurs reprises, dans un groupe de psychothérapeutes, à Grenoble (38).